La préservation des espèces de fleurs rares existe depuis longtemps. L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) ne peut pas assurer seule cette matière. Depuis des décennies, des sommets internationaux se succèdent, moyennant divers engagements concernant la topique. Cela n’a pas pu résoudre les problématiques. Les solutions politiques ou législatives commencent à porter des fruits dans la recherche de solution pour la conservation des fleurs rares pour les générations futures.
Le début d’une solution pour préserver la biodiversité florale en voie d’extinction passe par une prise de conscience individuelle et collective. Cela est important pour la survie humaine dans les siècles à venir. Une communication à fort impact est nécessaire. Les actions de tous sont impératives pour conserver ces fleurs rares. Beaucoup de ces dernières sont proches de l’extinction.La Spiranthe d’été, le petit muguet, la corne de bouc, la renoncule de Sylvie, etc sont concernés.
Notion de fleurs rares : explications
La rareté en elle-même reste une notion abstraite. Elle peut s’entendre à des variétés de fleurs dans leur habitat naturel. On peut les définir telles qu’une diminution drastique de ces plantes ornementales à l’échelle mondiale par rapport à un phénomène particulier.
L’UICN, base de données de référence sur la biodiversité mondiale
Pour avoir plus d’informations sur la question, il est préférable de se retourner vers L’UICN. Cette organisation internationale est la principale concernée sur la protection de la faune et de la flore sur le plan mondial.
Par son travail méticuleux, cette organisation dresse une liste qui est actualisée périodiquement à propos des espèces de la biodiversité mondiale. L’UICN travaille àmettre en évidence la situation des fleurs qui sont en voie de disparition, celles qui commencent à être en extinction et celles en manque de données précises. Cette compilation actualisée constitue la listerouge.
La liste rouge : un indicateur fiable sur les fleurs rares
Cette liste rouge est établie au plan mondial, régional ou national. Quelle que soit l’échelle à laquelle la liste est documentée, l’objectif reste le même. Il s’agit d’exposer l’état des lieux en ce qui concerne les menaces qui pèsent sur les espèces concourant à la biodiversité. La situation des espèces végétales dont les fleurs rares font partie est scrutée minutieusement.
Selon ces données de l’UICN,34% des conifères, soit 1/3 de la population mondiale de ces végétaux, sont menacés. Ce qui témoigne sa rareté et sa situation en voie de disparition. Il faut mener les actions à temps.
Il faut se demander sur quelles bases de classification qui vont déterminer la rareté des fleurs. Le procédé de classification est identique pour les 150.388 espèces étudiées et actualisées en 2022 par l’UICN.La classification de la rareté des espèces florales est répartie en 9 catégories codifiées.
À savoir :
- Ex : éteinte ;
- EW : éteinte à l’état sauvage ;
- CR : en danger critique ;
- EN : en danger ;
- VU : vulnérable ;
- NT : quasi menacé ;
- LC : préoccupation mineure ;
- DD : données insuffisantes ;
- NE : non évalué.
La liste rouge est un baromètre d’évaluation des actions urgentes à mener en fonction de la situation critique d’une fleur par rapport à une autre.
L’Homme, ennemie N°1 des espèces florales rares
Les causes qui favorisent la rareté des fleurs sont endémiques à une région donnée. Puisque ces espèces ne poussent que dans les territoires qui leur sont propres, cette sensation de rareté est remarquable. Les causes qui permettent aux fleurs de se trouver en voie de disparition sont en lien avec les interactions de l’homme avec son environnement.
Le réchauffement climatique pointé du doigt
Depuis longtemps, le réchauffement climatique a causé la raréfaction de certaines variétés de fleurs. Les scientifiques ont pu trouver ce qui engendrela montée des températures au plan mondial.
Les centrales nucléaires, les industries qui rejettent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, les eaux polluées par le déversement de déchets toxiques proviennent tous des activités humaines. Ces agressions contre la nature ne peuvent que privilégier la destruction des végétaux et dont font partie les fleurs.
Urbanisation frénétique et déforestation à grande échelle
Les projets immobiliers d’envergure risquent de raser toute végétation quand vient le moment de mettre en exécution les plans architecturaux. Lors de la phase de construction, des espèces de fleurs uniques peuvent être détruites. Ces destructions massives contribuent à diminuer la flore à l’échelle d’une ville ou de tout un pays.
L’agriculture constitue un autre problème. Qu’elle soit extensive ou intensive, elle participe à la déforestation en emportant sur son passage les dernières réserves de certaines fleurs. L’utilisation des engrais chimiques, des herbicides et des pesticides ont des impacts significatifs sur les fleurs rares. Ces dernières n’ont aucun besoin d’apports d’origine chimique pour croître et se reproduire.
Comment préserver et protéger les ressources florales rares pour les générations à venir
Tout commence par la prise de conscience individuelle et collective des dommages que l’homme inflige à l’écosystème par son comportement. Cette prise de conscience ne suffit pas. Elle doit être accompagnée d’actions à fort impact.La communication est un facteur déterminant pour mobiliser les acteurs et les moyens pour la sauvegarde des fleurs rares au bénéfice des communautés à venir.
Comprendre l’importance des fleurs en voie de disparition : une question écologique difficile
Toutes les plantes du règne végétal aident au maintien de l’équilibre de l’écosystème. Les fleurs rares vont jouer leur rôle. La stabilité de cet écosystème offre des conditions de vie appréciables à l’Homme. Chaque individu doit comprendre cela. Ses agissements doivent aller dans cette préservation des plantes à fleurs et d’autres ressources végétales.
Plus on agit en toute conscience, plus l’équilibre de la flore impactera positivement. Comprendre et agir pour la bonne cause en adoptant les bonnes pratiques, des rudes travaux restent à faire.
Préserver pour le futur, est-ce réprimé ou éduqué ?
Une sensibilisation réussie des populations sur l’importance des fleurs rares pour les générations futures est difficile. Elle demeure efficace pourtant.
La communication doit être constante pour les communautés qui cohabitent avec les espèces de fleurs en danger. Ces populations ont besoin d’être éduquées sur l’importance de ces ressources naturelles, pour préserver l’avenir.
Les sommets internationaux sur la rareté de plantes à fleurs ont pris des mesures de répression. Ils ont offert peu de moyens pour la sensibilisation. C’est l’une des raisons qui justifient le braconnage et les divers réseaux mafieux qui opèrent illégalement des transactions sur toutes les ressources protégées.
Les conservatoires botaniques : la meilleure solution floristique pour endiguer le mal
Avec le développement des conservatoires botaniques, les générations du futur pourront découvrir des variétés de fleurs rares. Ces unités déployées sur des aires protégées ou constituées en banques de conservation jouent un rôle capital dans la protection des fleurs rares.
Les conservatoires récupèrent les sujets témoins des fleurs menacées. Dans l’optique de leur reproduction, ces fleurs sont remises en terre. Elles sont conservées dans de meilleures conditions pour croître et de générer des graines.
Des variétés de fleurs que l’on croyait éteintes ont pu être retrouvées, multipliées et réintroduites dans leurs habitats originels par le biais des conservatoires botaniques.
La mise en place de plus de conservatoires serait l’idéal des solutions pour contrer la rareté, voire l’extinction de bon nombre de fleurs.
La lutte contre les trafiquants d’espèces de fleurs protégées sera renforcée. Et ce ne sera qu’à ce prix que les générations futures mesureront la valeur de l’héritage qui leur est légué. Ils pourront continuer la lutte pour sa préservation et sa protection.